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LA CITÉ DE LA GASTRONOMIE ET DU VIN OUVRE SES PORTES À DIJON

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Dijon, la capitale de la Bourgogne est en effet le point de départ de la prestigieuse « Route des Grands Crus », qui compte parmi les plus grands vins au monde, et dont les « climats » (parcelles de vignes) sont également classés à l’Unesco. Vitrine mondiale du patrimoine vitivinicole, Dijon a récemment été choisie (en face de Bordeaux et de Reims) pour accueillir l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du vin), l’équivalent d’une ONU du vin regroupant 48 États et un millier d’experts.

La Cité internationale de la gastronomie et du vin (CIGV) sera sur le site de l’ancien Hôpital du Saint-Esprit, un joyau architectural aux tuiles vernissées fondé en 1204. Magnifiquement réhabilité, il a été complété d’audacieux édifices contemporains. Nous avons voulu mettre en valeur le patrimoine existant tout en lui apportant des greffons d’architecture contemporaine.

Grâce à 250 M€ de travaux, financés à 90% par le privé, c’est sur ce vaste espace qu’est raconté, par le menu, le repas gastronomique français. On l’explique, d’abord, au travers de quatre expositions, occupant 1 750 m², consacrées à l’histoire du repas à la française, à la pâtisserie, aux vignobles bourguignons et à l’art de cuisiner avec deux restaurants gérés par Éric Pras, chef bourguignon triplement étoilé, et une cave qui propose une des plus larges sélections au monde, avec 250 vins au verre parmi plus de 3 000 références.

Le site œnotouristique se montre ambitieux en 2022 : plus de 70 ateliers, cinés gourmands ou conférences sur des sujets d’actualité jusqu’à la fin de l’année. Et une grosse exposition sur Pablo Picasso, le vin et les alcools populaires entre avril et août À tout cela s’ajoutent un village gastronomique de neuf boutiques tenues par les producteurs eux-mêmes, une cuisine expérientielle proposant démonstrations de chefs et ateliers, une école des vins, une antenne de l’école de cuisine et de pâtisserie Ferrandi.

Les autres cités gastronomiques ont elles aussi connu des travers : celle de Tours démarre à peine après moult rebondissements et celle de Paris-Rungis est reportée à 2026.

1 million de visiteurs, c’est un objectif tout à fait atteignable. Je n’ai aucun doute là-dessus : Dijon avait 3,5 millions de visiteurs avant le Covid. On a retenu la leçon de l’échec de Lyon qui proposait un truc un peu bas de gamme et très cher, rappelant que la Cité dijonnaise comprend, elle, toute une partie culturelle et patrimoniale gratuite.

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