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Louis Dupuy-Roudel remporte le 56e Prix International de cuisine d’auteur Le Taittinger

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Depuis sa création en 1967, le Prix International de Cuisine d’Auteur « Le Taittinger » n’a eu de cesse d’évoluer et de s’adapter à son temps. Aujourd’hui marque une nouvelle étape dans l’évolution du « Taittinger » qui intègre le Fonds de dotation Philanthropic ArsNova et devient le «Prix ArsNova de cuisine d’auteur», célébrant l’excellence créative mais aussi le partage des savoir-faire avec le plus grand nombre. « Le Taittinger a traversé le temps et rassemble aujourd’hui une belle famille de chefs généreux. C’est le moment pour lui de s’étendre et d’embrasser une autre dimension. Dans un contexte où la transmission ne se fait plus ou presque plus au sein de la famille, éduquer les jeunes générations au goût, leur donner envie de se faire plaisir et de faire plaisir aux autres par la cuisine nous paraît important. C’est aussi une manière de s’emparer de la richesse de toutes les cultures et de la partager sous l’angle savoureux de la table, de ré-enchanter ce théâtre naturel de la discussion.» nous confie Vitalie Taittinger, Présidente de la Maison Taittinger.

Pour cette édition, Eric Frechon, Chef triplement étoilé dirigeant les cuisines du ‘Bristol’, a assumé la présidence de cette finale internationale. Sa vision exigeante de la cuisine et sa maitrise des techniques qui permettent une grande créativité, l’ont conduit à accepter ce rôle de Président du Taittinger. De même, son attachement pour la transmission auprès des jeunes Chefs a été important pour son choix. Eric Frechon a vu travailler dans ses cuisines : Franck Leroy, Fabien Lefèvre, Virginie Basselot et Yann Marget, tous devenus MOF. Son action en faveur de l’éducation alimentaire rejoint également les engagements du Fonds philanthropique Ars Nova initié par Taittinger. Eric Frechon a écrit de nombreux ouvrages afin de permettre au plus grand nombre d’apprendre à bien cuisiner pour bien se nourrir.

La 56e édition de la finale du Prix International de cuisine d’auteur s’est jouée dans les cuisines de l’école Le Cordon Bleu, à Paris. Cette année le sujet, révélé quelques mois plus tôt par le comité d’organisation composé de grands chefs étoilés, est l’interprétation du lieu jaune et deux homards. Les neuf candidats sélectionnés pour la Finale avaient une recette libre à exécuter autour de ce thème, leur laissant un champ de création totale, indépendant des règles apprises tout au long de leur parcours.

Chaque chef a ainsi pu laisser libre cours à son imagination, sa culture et ses inspirations pour créer un plat qui lui ressemble. L’émotion ressentie à la dégustation du plat du vainqueur n’est pas étrangère à son succès, même si, pour gravir la plus haute marche du podium, il fallait affronter la seconde épreuve avec autant de talent. Appelée « recette imposée », la deuxième facette du concours a été dévoilée aux candidats la veille au soir de la Finale. Les jeunes compétiteurs ont disposé d’une nuit pour imaginer une recette dont l’intitulé était un dessert sucré : « le chou » pour 8 personnes.

Louis Dupuy-Roudel – à la 1e place – aura su appréhender avec habilité l’exigence de ces deux sujets.
Natif de Lyon, Louis Dupuy-Roudel a 26 ans lorsque les opportunités de ce métier le font voyager jusqu’en Suède. Il suit les pas de Louis Cespedes, candidat du prix Taittinger pour la Suède il y a deux ans. Depuis, ce dernier a ouvert son restaurant ‘Persona’ où Louis travaille actuellement. Auparavant, il a fait un parcours sans faute en France en travaillant dans plusieurs grandes Maisons et notamment chez Paul Bocuse. C’est dans l’un de ces restaurants qu’il a rencontré sa compagne, pâtissière, qui l’a suivie dans cette aventure nordique. Ensemble, ils ambitionnent d’ouvrir un jour leur propre restaurant. Pour Louis, ce concours représente une étape importante vers l’affirmation de son style.

2e place pour la Suisse
Chef exécutif du restaurant d’Anne-Sophie Pic au ‘Beau Rivage Palace’, Kevin Vaubourg connait bien et maitrise l’exigence que demande la haute gastronomie. Amateur de concours, il apprécie la stimulation et le stress positif qui en découle. Lauréat de la sélection suisse, Kevin avait en face de lui des candidats venant de très belles Maisons dont le fameux ‘Hôtel de Ville’ de Crissier. Il peut être fier de cette première victoire. Pour la finale, il a pu travailler son plat régulièrement du fait de la fermeture du restaurant pour travaux. Il sait bien que la recette surprise sera aussi un enjeu car elle peut être déstabilisante mais cela fait partie justement de la pression d’un concours.

3e place pour la Belgique
A 24 ans, Paul Guenot remporte la sélection belge du Prix Taittinger face à 5 autres concurrents. Venant d’une famille de cuisiniers, Paul reprend le flambeau très jeune et passera par la Maison Lenôtre. Aujourd’hui, il exerce depuis 3 ans au sein des cuisines du restaurant ‘Ma Langue sourit‘ au Luxembourg. Le talentueux Chef Cyril Molard y détient 2 étoiles au guide Michelin et est très engagé dans la transmission. Il n’a donc pas hésité à soutenir Paul dans sa préparation. Le Luxembourg possède de très belles Tables sur son petit territoire et de grands Chefs comme Léa Linster qui remporta le Bocuse d’or en 2001. La Belgique attend depuis longtemps un second gagnant pour le Taittinger.

Cet article a été publié le 5 février 2024.

 

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