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Vins & Spiritueux, de bonnes performances.

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Avec une hausse de 10,5% à 10,1 Mds€, la FEVS (Fédération des Exportateurs de Vins & Spiritueux) est plutôt « fière de ses bonnes performances qui affichent encore un record historique en valeur, annonce son président Louis-Fabrice Latour. Près de la moitié de la croissance est due à Bordeaux, mais ce n’est pas la seule région viticole à en profiter et nous sommes en progression sur tous les continents, surtout en Asie et en Amérique du Nord, même en Europe, dans une moindre mesure.

Un léger bémol néanmoins, une progression moins nette en volume (seulement 2,4 %) qui traduit certes une prémiumisation mais à surveiller. Car si un retour de conjoncture survenait, il est primordial de ne pas perdre la bataille des volumes et de maintenir des PDM aussi avec des vins à rotation rapide. » Les stocks étant relativement bas, il s’agit désormais de consolider volume et valeur, notamment en faisant tomber les barrières douanières des pays émergents qui sont les vrais relais de croissance. On aurait pu s’attendre à des chiffres encore plus hauts à l’automne où la croissance affichait + 14 % mais elle s’est stabilisée en fin d’année.

Pas d’attentisme néanmoins comme sur le marché français. « Nous n’avons pas constaté de frein aux commandes à ce jour, juste une meilleure gestion des stocks à partir des tuyaux remplis en 2011, précise Paul-François Vranken, également membre de la FEVS. La fin d’année a été moins excitante mais le principal est qu’il n’y a pas de surstockage et les ventes ne reculent pas. »

Les exportations, qui pèsent en moyenne l’équivalent de 130 Rafales par an comme se plaît à le rappeler le délégué général Nicolas Ozanam, profitent davantage aux spiritueux qui pèsent 31 % du total à 3,1 Mds€ (+ 7,5 %) et 54,5 M de caisses (+ 5 %), cognac en tête en valeur (les deux tiers de la catégorie), mais également vodkas et liqueurs. « Bordeaux, champagnes, bourgognes et cognacs sont le coeur du réacteur des V & S avec 70 % des exportations valeur et 29 % des volumes » insiste Louis-Fabrice Latour. Pour les vins à 7 Mds€ (+ 12 %) et 147 M de caisses (+ 2 %), ce sont les bordeaux, les vins sans IG avec cépage, les côtés du Rhône et les champagnes (+ 4,7 %) qui tirent la locomotive, Loire et Languedoc-Roussillon étant en recul. la FEVS semblait rassurante quant aux perspectives 2012 : « Les distributeurs ne semblent pas pessimistes, il n’y a pas de surstocks mais nous manquons de visibilité, reconnaît Philippe Castéja (Borie Manoux), administrateur de la FEVS. Un signe encourageant en revanche : il semble que les vins français qui n’étaient plus à la mode sur les marchés anglo-saxons il y a dix ans reviennent sur le devant de la scène et l’on doit ce renouveau en partie à la Chine. »

Lire la suite dans la RVI 3896 de mars 2012 …

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