Plaimont n’en est pas à son premier voyage en Chine. Jean-Pierre Grangé, ancien DG de la cave, y fait quelques missions d’observation et tournées d’importateurs dès la fin des années 80 « pour tâter le terrain », à une époque où le groupement coopératif plafonne à 2% à l’export (sur 1,4 M de bouteilles au total). « Pour amortir les investissements, il fallait faire progresser nos ventes de 15 à 20% par an, chose impossible dans notre zone de chalandise habituelle, explique Jean-Pierre Grangé.

F.H.

Nous avons donc regardé au-delà de la Garonne et dès 1994, nous étions passés à 10 M de cols dont 50% à l’international mais encore très peu hors Europe. »

Les consommateurs chinois étant alors plutôt consommateurs de blancs, Plaimont monte une joint-venture pour envoyer en Chine en priorité sa Colombelle et les vins de pays de Cotes de Gascogne. Mais les trois conteneurs sont bloqués sur le port en plein été et avec le coût du transport, une bouteille sort sur le marché 220% plus cher. Fort de cette première expérience désastreuse, la coopérative persévère néanmoins sur ce marché mais prend le temps de trouver le bon produit et le bon partenaire au fil des salons…

Lire la suite, abonnez vous à la RVI.

RVI 3890 – Juillet-Aout 2011