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Les douze Travaux de Bollinger

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Les Douze Travaux d’Hercule sont les exploits exécutés par le héros Héraclès sur l’ordre d’Eurysthée. Ils constituent l’un des épisodes les plus célèbres de la mythologie grecque ainsi qu’une source iconographique majeure de l’art occidental. Homère évoque déjà, dans l’Iliade et l’Odyssée, des « travaux » accomplis par Héraclès sur l’ordre d’Eurysthée, dont la descente aux Enfers pour aller capturer Cerbère.. En fait les Douze Travaux ne sont que onze … et si le 12e des Travaux était en fait à l’initiative de la Maison Bollinger, qui, à la place des Enfers de la mythologie, prépare pour célébrer les 200 ans de la Maison, un « petit » Paradis.

La maison de champagne installée à Aÿ, prestigieuse, mais d’ordinaire discrète, nous a dévoilé un grand projet qui lui permettra d’améliorer son outil de production et surtout d’ouvrir ses portes à l’œnotourisme. Bien connu dans le monde entier pour être le champagne préféré de James Bond, Bollinger adopte néanmoins la discrétion. Pour fêter ses 200 ans, en 2029, la maison familiale et indépendante va cette fois déroger un peu à ses habitudes. Elle vient ainsi de dévoiler ses grands projets pour les années à venir, tous établis autour de son siège historique à Aÿ. Chez les amateurs de vins, Bollinger est notamment connue pour ses 180 hectares de vignes, mais aussi pour la vinification sous bois de ses meilleurs crus, grâce à ses 4 000 fûts. Une quantité impressionnante qui l’oblige même à être la seule maison de champagne à disposer d’une tonnellerie propre, associée à son cellier. Mais la maison agéenne entend aller encore plus loin en augmentant sa capacité de vinification à 5 000 fûts de 228 litres, soit « la plus grande capacité de vinification sous bois de la Champagne », assure Bollinger. Elle rénovera et agrandira son chai à barriques d’Aÿ, situé boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, qui sera doté de grandes baies vitrées donnant sur les vignes – ce site est d’ores et déjà accessible à la visite. Le deuxième grand projet de Bollinger est d’ordre œnotouristique. Comme beaucoup d’autres concurrentes de la Champagne, la maison fondée en 1829 a décidé de renforcer son offre et de belle manière. L’autre site d’Aÿ, situé au 16, rue Jules-Lobet, où demeurait l’emblématique Elisabeth Bollinger, qui dirigea la maison de 1941 à 1971, sera dédié à l’accueil des visiteurs. Une boutique, des salles de dégustation et une salle à manger privée y seront aménagées. Un peu plus loin, rue de la Charte, la résidence Dueil deviendra prochainement un hôtel de 20 chambres, doté d’un restaurant et d’un espace bien-être avec piscine. Salles de réunion et grande salle de réception (pour 200 personnes) complèteront cet ensemble de 22 000 m², dont les travaux s’achèveront en 2026. Une petite révolution, donc, pour cette maison emblématique de la Champagne, souvent citée comme l’une des plus prestigieuses, notamment à l’étranger. Il était logique qu’elle s’ouvre, à son tour, sur le monde.

Une charte verte pour 2029

Alors que l’ensemble de la profession est engagé dans une transformation de son modèle, les grandes maisons rivalisent d’annonces pour présenter un modèle plus vert que vert. Bollinger également, en dévoilant « huit engagements pour 2029 », avec, en ligne de mire, la certification B Corp, un label reconnu à l’international et considéré comme l’un des plus complets en matière de RSE. Parmi ses objectifs : passer à 30 % la surface de biodiversité, remplacer 100 % des intrants pétrochimiques par des produits biosourcés, réduire le poids des bouteilles de 7 %, réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 %, réduire la consommation d’eau et la production de déchets de 10 %, supprimer le fret aérien en 2025 ou encore accompagner ses livreurs de raisins vers la certification viticulture durable en Champagne.

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