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Avis de Laurent Gapenne.

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Laurent Gapenne, Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux et Vice-président du Comité Interprofessionnel des Vins de Bordeaux : « On constate une tendance à la concentration en matière de foncier dans le Bordelais. Nous sommes passés en trois ans d’une moyenne de 12 à 15 ha. Un quart des exploitants sont actuellement en fin de carrière et doivent se poser la question d’une succession ou plus souvent d’une reprise par d’autres propriétaires d’où une augmentation de la taille des domaines.

Le prix du foncier ne cesse d’augmenter après les arrachages et la quatrième année de restructuration. Nous sommes aujourd’hui au point le plus bas de ce qui peut être planté.

L’année dernière, une trentaine de propriétés appartenaient à des Chinois, une quarantaine cette année, qui investissent et rénovent tout en gardant les équipes techniques en place. Ils deviennent les meilleurs ambassadeurs de Bordeaux dans leur pays et personne ne s’est soucié lors des précédentes décennies des investisseurs belges, tout aussi nombreux, qui venaient racheter des châteaux en Bordelais.
Actuellement, notre principale préoccupation est de diversifier les marchés.

Nous produisons 5,6 Mhl sur un potentiel de 6 ; nous ne sommes pas loin du plafond. Les volumes sont plus partagés qu’il y a une vingtaine d’années ou l’on exportait essentiellement en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Allemagne, à l’époque davantage de blancs. Mais il faut continuer à prendre des PDM sur des marchés globalement à la baisse. Il y a des progrès à faire sur la commercialisation des blancs secs même si la marge est plutôt sur les rouges, et sur les rosés qui répondent à une nouvelle attente, d’où la campagne de pub spécifique l’an dernier, renouvelée cette année. C’est aussi sur cette couleur que nous pouvons gagner des PDM. »

Avril 2013

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