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Grandes fortunes françaises de la filière vin.

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Comme chaque année, le magazine Challenges vient d’établir son traditionnel classement des 500 plus grandes fortunes françaises. L’occasion idéale pour se pencher sur les plus grosses fortunes du monde du vin.

Pour réaliser ce classement, le magazine Challenges s’est reposé sur les données publiques (actionnariat et comptes) communiquées par la Bourse, ainsi que les publications des comptes annuels, le magazine valorisant au final ces fortunes. Pour les sociétés cotées, le nombre d’actions détenues a été multiplié par le cours de bourse à une date donnée. Cette méthodologie ne prend cependant pas en compte les dettes, et valorise essentiellement le patrimoine professionnel, ce qui rend ce classement particulièrement spéculatif.

Parmi ces 500 fortunes françaises, on trouve une quarantaine de personnalités et familles du vin (c’est à dire dont la ou les activités principales peuvent être classifiées dans le secteur viti-vinicole).

Frédéric Rouzaud et sa famille (Louis Roederer) montent sur la plus haute marche de ce podium vin, avec une fortune estimée à 800 millions d’euros (en 63e position dans le classement général). Ensuite on retrouve la baronne Philippine de Rothschild et sa famille (Baron Philippe de Rothschild), avec une fortune estimée à 750 millions d’euros. Corinne Mentzelopoulos (Château Margaux) arrive à la troisième place, avec une fortune qui s’élèverait à 600 millions d’euros.

En dehors de ce podium, certaines personnalités du vin ont vu leur capital varier fortement au cour de la dernière année. C’est le cas de Carol Duval-Leroy et sa famille (vins et champagnes éponymes), qui ont enregistré la plus forte variation entre 2012 et 2013 (+136 %, avec 260 millions d’euros). C’est le producteur de champagne Bruno Paillard qui enregistrerait la plus forte baisse (-11%), classé 40e avec 130 millions d’euros.
Dès sa publication, ce classement traditionnel a été critiqué. Ainsi le Bordelais Jean-Michel Cazes (19e rang, avec une fortune évaluée à 260 millions d’euros ), déclarait au magazine Le Monde : « Le marché des grands vins de Bordeaux est très volatil et les transactions sont très rares. Le chiffre de 260 millions que vous proposez me paraît très exagéré et sans rapport avec nos résultats financiers.« 
Source : Challenges.fr
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