Home»Vie des Entreprises»Clarendelle sous caution.

Clarendelle sous caution.

0
Shares
Pinterest Google+

L’objectif de Clarendelle est de faire un vin haut de gamme accessible, à l’instar de Mouton Cadet mais 30 % plus cher (entre 15 et 20 €) avec une marque permettant un large assemblage, variable même si le merlot est souvent dominant, mais pas attaché à un terroir unique. Un vin “super premium” inspiré de Haut Brion et garanti par la marque, commercialisé 4 ou 5 ans après récolte pour une expression optimum. Lancé avec le millésime 2002, Clarendelle est aujourd’hui sur le marché avec le 2005 (20-25 000 caisses).

« Nous nous sommes lancés en 2009 avec un partenaire, Siesse Buchet d’Armaillé, une agence de distribution dans les brasseries parisiennes haut de gamme, et un réseau commercial dédié. Nous sommes désormais dans une trentaine de pays, explique Gérard Blanloeil, DG de Clarence Dillon Wines. Il s’agissait aussi de simplifier l’offre française pour l’Asie et les États-Unis ou il est vendu autour de 20 $. »

Le Domaine Clarence Dillon, propriété du Prince Robert de Luxembourg, détient trois propriétés, Haut-Brion, Mission Haut-Brion et le grand cru classé de Saint-Émilion Tertre Daugay, la dernière acquisition en 2011 rebaptisée Château Quintus, auxquelles s’ajoute la filiale Clarence Dillon Wines. Celle-ci à deux activités : le développement de la marque Clarendelle et le négoce traditionnel de grands crus, avec une cinquantaine d’allocations.

« Nous bénéficions bien sûr de la réputation du domaine mais également des clients et des synergies de réseau et du conseil du chef de caves, reconnaît Gérard Blanloeil. Nous nous sommes inspirés de Haut Brion sur l’étiquette pour rassurer le consommateur sur la qualité, des vins du domaine rentrant aussi dans l’assemblage. »

Le Japon est devenu le premier marché, devant les États-Unis, la Chine et la France, Clarendelle s’étant engagé à ne pas distribuer en Grande Bretagne pour éviter de concurrencer Clarence Dillon sur son marché phare. Un importateur exclusif par pays et une vraie politique de marque qui se traduit par le réinvestissement de 20 % de chaque bouteille expédiée. Clarendelle vend 70 % en rouge, 20 % en blanc, 5 % en rosé (depuis 2011), 5 % en liquoreux. La marque a enregistré une croissance de 45 % en 2010, de 80 % en 2011 avec des ventes exportées pour 85 %.

RVI 3896 – mars 2012

Previous post

Pérennisation de Girardin.

Next post

Salons en mutation - édito d'avril.