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Baromètre Sopexa : optimisme en baisse.

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Sopexa a réalisé pour la quatrième année un baromètre de la perception des opérateurs sur l’évolution de leur activité sur 12 marchés stratégiques à l’export. Les résultats sont moins sereins que l’an dernier. « 2012 sera marquée par un repli significatif des anticipations de ventes par rapport à 2011 » déclare François Collache, directeur vins et spiritueux chez Sopexa, pointant le reflet de la crise économique secouant le monde et surtout l’Europe.

C’est l’une des conclusions du Wine Trade Monitor 2012/2013, baromètre international des vins tranquilles de Sopexa, qui présente les évolutions pressenties par des opérateurs du vin de 12 marchés stratégiques à l’export (10.000 professionnels interrogés). Ces marchés (Canada, États-Unis, Allemagne, Belgique, Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Chine, Hong Kong et Japon) représentent 70% des échanges sur les vins (85% des exportations 2011 pour la France).

La tendance reste cependant positive avec 57% des professionnels prévoyant une augmentation de leurs ventes en volume (67% en 2011), seulement 49% en France, 54% en Italie. L’Allemagne, la Russie, Hong Kong démontrent une certaine stabilité et le Japon échappe à cette morosité en affichant un regain d’optimisme : 43% en 2011, 70% en 2012.

Les opérateurs canadiens, américains et chinois affichent un optimisme plus raisonné ; la Suisse, les Pays-Bas et la Belgique décrochent par rapport à l’année dernière ; le Royaume-Uni reste un marché dynamique grâce à des offres adaptées.

Les vins premiers prix font clairement l’objet d’un regain d’intérêt, particulièrement dans le marché britannique. Chili, Portugal et Autriche challengent désormais les valeurs sûres que sont la France, l’Italie et l’Espagne, toujours en tête de l’offre, référencées respectivement à 96%, 82% et 80%. Mais le Chili s’affiche désormais dans 66 % des offres, le Portugal atteint 56%, l’Autriche pointe à 45%. « Ces deux dernières origines se distinguent par leur évolution, résultante d’un travail de communication et d’amélioration de la qualité » souligne François Collache.

Lire la suite dans la RVI 3903 de Novembre 2012.

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